L'évaluation des fournisseurs de CQ par le LBM

Concernant l'évaluation des fournisseurs (Norme 15189 § 4.6.4), le SFRL en collaboration avec le LABAC (réseau des laboratoires accrédités), a proposé un modèle de grille. J'en cite ci-après un extrait, dans lequel j'ai inséré (en rouge) les ajouts qui me semblent utiles par rapport à l'évaluation des fournisseurs de CIQ, notamment vis à vis de la problématique des périodes probatoires :
....
Les bons de livraison comprennent-ils les numéros de lots, la date de péremption :

Respectez les prévisions !


Il ne sert à rien que le LBM (ou le fournisseur) s'efforce d'évaluer rigoureusement les besoins en CIQ en définissant des volumes précis pour chaque passage de contrôle, si au moins un de ses techniciens utilise ses CIQ n'importe comment sur les automates...

Je recommande donc qu'à proximité de chaque automate soit présente une fiche de paillasse, récapitulant les conditions d'utilisation de chaque référence de CIQ.... 

Des produits relativement coûteux


Les exigences normatives et réglementaires entrainent une inflation des besoins en matériaux de Contrôle Qualité des LBM.
Peu de biologistes semblent avoir une idée précise du budget annuel que représente l'ensemble des matériaux de Contrôle Qualité dans leur laboratoire.
Certains d'entre eux, en particulier ceux disposant de contrats "Coût Patient, contrôles inclus", ne se sentent plus concernés par leur budget annuel en CIQ.
Or,  ces matériaux de contrôle sont toujoursin fine, intégrés par le fournisseur dans le coût patient… Donc une mauvaise évaluation des besoins annuels, qu'elle soit par excès ou par défaut, ne seront jamais sans conséquences.

Intérêt de CQlabCALC® pour les fournisseurs de DMDIV

Mieux évaluer les besoins en CIQ de leurs clients laboratoires
  • Surestimation des besoins -> offre en "Coût Patient Rendu" sur-évaluée !  
  • Sous-estimation -> offre CPR compétitive mais client manque de CIQ ! (à commander hors contrat…  )
  • Besoins des établissements publics mieux cadrés = cahier des charges et réponse aux appels d'offres
  • Évaluation des besoins lorsqu'un CIQ est utilisé simultanément sur plusieurs systèmes (identiques et/ou différents)

S'assurer que leurs clients respectent leur contrat

Comparer plusieurs variantes (Conditionnements, Stabilités, prix, panels…)

A qui est destiné CQlabCALC® ?

CQlabCALC® a été développé pour répondre aux attentes de :

LBM (sondage : 15 labo / 21 s'étant exprimés lors d'un sondage jugeant "utile" à "très utile" un tel logiciel)
  • Qualiticiens (audits, IQ…)
  • Techniciens (fonctionnement paillasse, anticipation PP)

Evaluer les besoins, "c'est compliqué !"

Certaines personnes estiment qu'évaluer les besoins en matériaux de CIQ, "c'est compliqué".
En fait, deux choix s'offrent à vous :
  • Soit vous décidez, de manière plus ou moins empirique, quel volume de CIQ sera déposé à chaque passage sur votre automate. Dans ces conditions, vous ne maitrisez pas grand chose et êtes confronté à plus ou moins brève échéance à de nombreuses problématiques se traduisant par des non conformités. 
  • Vous souhaitez maitriser pleinement vos besoins, et devez alors nécessairement  prendre en compte de très nombreux paramètres. Seul CQlabCALC® vous le permet !
Donc c'est à vous de décider entre ces deux approches, il n'y a pas de demi-mesure possible!

Les questions que se pose un commercial

Lorsqu'un commercial propose un automate et/ou des matériaux de contrôle de qualité à ses clients laboratoires, il se pose un certain nombre de questions délicates :
  • Comment évaluer rapidement les besoins d’un automate dans un LBM?
  • Si mon client ajoute un paramètre supplémentaire au menu déjà en place, quel est l’impact éventuel de cet ajout sur sa consommation en CIQ?
  • L’offre de mon concurrent ne sous-estimerait t-elle pas les besoins annuels en CIQ chez ce client?

Le taux de "Nouvelle reconstitution" (ou de "Nouveau flacon")

Ce que j'appelle une "nouvelle reconstitution", correspond au fait d'ouvrir un nouveau flacon/aliquote lorsque le précédent est suspecté d'être la cause de rejet d'un CIQ, du fait d'une dégradation prématurée (contamination, ...). Ce peut être aussi le cas lorsque le laboratoire préfère contrôler chaque nouvelle calibration à partir d'un flacon fraichement ouvert.
Il ne s'agit aucunement du cas où un nouveau flacon est ouvert parce que le flacon précédent est vide ou a atteint sa limite attendue de stabilité après ouverture.

Assurer la qualité des matériaux de CQ

Que ce soit pour les EEQ ou les CIQ, les matériaux de CQ doivent être les invariants du laboratoire.
Les machines vieillissent, les opérateurs changent, les réactifs évoluent *..., raisons pour lesquelles la confiance dans les matériaux de CQ doit être absolue.
A cette fin, il est primordial de s'assurer que ces derniers seront utilisés dans les meilleures conditions :

Habilitez vos utilisateurs de CQ

Mes rencontres avec de nombreux biologistes et techniciens m'ont permis de déceler certains facteurs humains pouvant impacter très fortement la consommation annuelle en matériaux de contrôle qualité d'un LBM.
Ainsi, il m'est apparu qu'une grande majorité de techniciens de laboratoire n'a aucune connaissance du coût réel des matériaux de contrôle qualité. Le risque est donc de voir certains d'entres eux abuser, à la moindre difficulté, de la reconstitution de nouveaux flacons de contrôles
L'habilitation aux "repasses", à la récupération des fins de flacons et à l'ouverture / reconstitution de nouveaux flacons de CIQ me semble donc primordiale.

Idem concernant l'utilisation et le rendu des résultats d'EEQ.

Enfin, il n'est pas inutile de revenir sur certains fondamentaux permettant d'assurer la qualité des matériaux de CQ ….

Ces questions s'inscrivent parfaitement dans le cadre d'une démarche d'accréditation selon la norme 15189.