Ce site présente le logiciel CQlabCALC® et constitue son guide d'utilisation. La section BLOG propose des réponses aux différentes situations et questionnements auxquels sont confrontés laboratoires et fournisseurs au sujet des matériaux de contrôle qualité.

Minimiser le recours aux Périodes Probatoires


Autant pour des raisons statistiques, financières que pratiques, le laboratoire a intérêt à minimiser la fréquence de ses périodes probatoires.
Pour cela, le laboratoire devrait idéalement commander en une fois son stock de CIQ sous lot unique, dans la limite des dates de péremption.
Mais cela implique d'être en mesure d'évaluer précisément sa consommation annuelle, qui peut sensiblement fluctuer si les utilisateurs ne s'accordent pas sur des pratiques communes et constantes dans l'exploitation des CIQ.
L'outil d'évaluation des besoins de CQlabCALC® et les fiches de paillasses qu'il procure répondent à ces problématiques. 

Est-ce judicieux d'alterner les niveaux de contrôles?


Il peut être tentant, généralement pour faire des économies sur le budget des CIQ, d'alterner les niveaux d'un jour à l'autre.
Sur ce principe, citons 3 exemples de stratégies pouvant être appliquées :
- Utilisation de 2 niveaux, avec passage du niveau 1 le matin, et du niveau 2 l'après midi.
- Utilisation de 2 niveaux, avec passage du niveau 1 le lundi, du niveau 2 le mardi, du niveau 1 le mercredi, etc…
- Utilisation de 3 niveaux, avec passage des niveaux 1 et 2 le lundi, 2 et 3 le mardi, 1 et 3 le mercredi, etc…

On peut cependant émettre des doutes sur la pertinence de toutes ces stratégies:

CIQ utilisés sur des sites géographiques distincts


Supposons un laboratoire réparti sur deux sites géographiques qui utiliseraient les mêmes références de CIQ, que ce soit sur les mêmes analyseurs (miroir) ou sur des analyseurs différents (consolidation).
Considérant que ces deux sites peuvent difficilement se partager un stock commun de CIQ, et encore moins se partager des flacons de CIQ entamés, l'évaluation des besoins devra nécessairement être réalisée distinctement pour chacun des sites.
Il est d'ailleurs inconcevable que les repères visuels C et P soient définis collectivement tout en étant utilisés isolement sur chaque site géographique.
En d'autres termes, même à panel d'analyses égal, on ne peut pas extrapoler les besoins en CIQ d'un laboratoire disposant de deux analyseurs en miroir, à partir de la consommation de deux analyseurs identiques résidant dans des laboratoires distincts.

Passages ponctuels des CIQ


Dans un laboratoire, la consommation des CIQ provient en majeure partie des contrôles passés en routine.

Considérant que toute calibration doit être suivie d'un passage de CIQ, les laboratoires ont tout intérêt à planifier leurs calibrations juste avant d'effectuer leurs contrôles de routine. Ainsi, les calibrations ne devraient généralement pas induire de consommation supplémentaire de CIQ.

Il arrive cependant qu'à l'issue d'un contrôle de routine, l'utilisateur décide de procéder à une nouvelle calibration, avant son échéance normale, occasionnant un passage ponctuel supplémentaire.

De plus, certaines situations autres occasionnent elles aussi des passages supplémentaires.

Vérification/Validation de méthodes

Il peut être utile de déterminer les besoins en CIQ destinés spécifiquement à la vérification des méthodes sur les analyseurs du laboratoire.
En particulier, les fournisseurs peuvent avoir besoin d'un tel chiffrage pour la qualification de leurs systèmes...
Ces calculs sont proposés dans l'onglet Vérif. Méthode de CQlabCALC®.

Récupérer les fonds de flacons...

Il peut arriver qu'en fin de flacon, le volume restant soit insuffisant pour effectuer 1 dépôt complet ou l'ensemble des dépôts de la journée suivante.
Or, si la limite de stabilité de ce contrôle n'est pas encore atteinte, on peut envisager d'utiliser ce reliquat pour participer au prochain dépôt. Cela peut représenter de sensibles économies...

CQlabCALC® vous signale quand cette opportunité se présente.

2 laboratoires équipés du même analyseur auront t-ils les mêmes besoins en CIQ?


Il est tentant de supposer, sur la seule considération que 2 laboratoires sont équipés du même analyseur, qu'ils auront les mêmes besoins en CIQ...
Malheureusement, les choses ne sont pas toujours aussi simples. En effet, il faut compter sur la multitude de paramètres entrant en jeu (voir méthodologie).
Il est en effet :
  • Très probable qu'ils ne réalisent pas exactement le même panel d'analyses. Or les prises d'essais variant d'une méthode à l'autre, les cumuls de prises d'essais pourront être très différents. De plus, un analyte d'écart peut justifier à lui seul d'ajouter une référence de CIQ supplémentaire rien que pour pouvoir le contrôler... 

Cas des ADVIA® Chimie (1800 et 2400)

Les systèmes ADVIA® Chimie (1800 et 2400) exploitent de façon très particulière leurs CIQ, puisqu'ils leur font subir, à chaque passage, une pré-dilution interne, avant de tirer une prise d'essai de ce diluat.
Le facteur de dilution et la prise d'essai étant fonction de la méthode, calculer les volumes de CIQ requis par ces systèmes s'avère particulièrement complexe.
Heureusement, ces calculs sont automatisés dans CQlabCALC®...

Par ailleurs, ces calculs soulignent la sobriété de tels systèmes. Il est donc probable que certains de leurs utilisateurs découvrirons, grâce au logiciel CQlabCALC®, qu'ils y déposent des volumes de CIQ beaucoup trop importants par rapport aux volumes réellement nécessaires...

Quel volume de CIQ déposer sur un automate ?

Pour assurer la qualité des CIQ et minimiser leur coût d'exploitation, il faut s'efforcer de n'en déposer que le volume strictement nécessaire à chacun de leurs passages sur les automates. C'est la règle du "1 passage = 1 dépôt"

La difficulté consiste à déterminer le volume de ce dépôt…
-> Un volume en excès vous conduira à une surconsommation
-> Un volume en défaut fera qu'une ou des analyses ne pourront être réalisées, impliquant un nouveau dépôt et donc, là aussi, une surconsommation.
Ne parlons même pas d'un dépôt "à la louche", comme j'ai pu l'observer dans certains cas…

Doubler le Nbr de contrôles par jour double t-il forcement la consommation ?


Supposons un CIQ tels que :
 - Volume du flacon = 1ml (sans volume mort)
 - Stabilité après ouverture = 5J
 - Consommation par passage = 100uL
 - 1 passage / Jour sur 1 système, soit une consommation de 100uL/J
Le flacon, limité par sa stabilité, ne pourra être utilisé plus de 5 jours consécutifs.
Donc 5J x 100uL/J = 500uL
Au delà du cinquième jour, la stabilité imposera d'entamer un nouveau flacon et donc 50% du volume sera systématiquement perdu.
Si on double le nombre de passages par jour, on aura alors :
 - 2 passages / Jour, soit une consommation de  200uL/J
Donc 5J x 200uL/J = 1000uL consommés durant sa période de stabilité et correspondant à l'intégralité du volume d'un flacon.